Un peu d’eau ,
C’est un peu d’eau que l’on cherche dans un jardin. De l’eau et un pont, pour nous aider à traverser la rive, jusqu’à nous, jusqu’à nos rêves.
Une rivière pour étancher notre soif, de silence et d’espace, notre soif de soi, perdu, ou tout du moins égaré. C’est peut être ça la politique, un chemin vers soi, qui nous donne le droit d’être à chaque instant, présent à nous-même et au monde.
L’eau qui lave, nourrit, colore notre âme et irrigue notre terre.
C’est l’essence du silence et l’espace qu’il nous offre, son Souffle généreux, que l’on vient retrouver. Ce vieil amant, ce vieil ami derrière la porte.
_ « vertical, vertical, je m’élance vers le ciel qui nourrit ma terre et l’enfant créateur . Tout est là, ensemble. »
Dans ce jardin s’ouvre une forêt, de nouveaux espaces, de nouvelles routes à explorer, de nouveaux outils à utiliser. Le silence défroisse nos ailes. Il dévoile les ressources qui sont en nous, attendant d’être reconnues.
_ « - Te voilà ! Bonjour, me voilà. Viens, je t’emmène, je t’emmène voir le monde à travers mon monde, à travers mes yeux.
Il n’y a rien que mon âme ne connaisse déjà, et pourtant, tout me parait neuf et scintillant comme une étoile.
Je trace un trait, un endroit où aller, les jours de brume.
L’enfant que je portais dans mon dos à repris sa place dans mon ventre, confiant, rayonnant. »
Carole Mazzoni, canalsouffle.com
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