Féminin et réceptivité,retrouver notre puissance créative.

Toute gestation passe par des cycles de transformation et demande un certain temps, avant de voir le jour. De la qualité d'attention et de présence que nous portons à chaque étape de cette transformation dépend la qualité du fruit à venir.

Quand nous plantons une idée, une graine pour réaliser un projet, nous sommes confronter à nos résistances intérieures et par écho à des résistances extérieures.

Nous avons besoin de laisser mûrir notre projet dans notre propre terreau et d'affiner notre écoute pour diriger nos actions dans la bonne direction quand c'est le moment pour nous, ou, au contraire de plonger un peu plus loin en nous.

Cela demande de trouver un équilibre entre les temps de ressources et les temps d’action .Dans ces intervalles de réceptivité nous créons une ouverture dans laquelle l'énergie dont nous avons besoin peut circuler, et nous apporter  le carburant et l'information nécessaire pour poursuivre  notre projet pas à pas.

Les périodes de transformation entre deux cycles sont déstabilisantes.Dans ces moments du cycle, notre sol peut nous sembler mouvant. C'est le moment où certaines personnes disent perdre pied, être essouffler. Ces périodes de vies peuvent nous amener au burn-out si nous ne sommes pas vigilant.

La fonction du féminin, outre les grandes projections sociales et collectives est, comme la terre, de soutenir le feu de l’action, de nourrir  et de transformer la matière. Quand nous entrons dans notre sensorialité nous sommes en contact avec notre terre interieure. Nous recevons à travers notre corps physiques, mais aussi par notre corps emotionnel et mental, la nourriture nécessaire à mettre au monde nos projets, notre être. C'est dans notre capacité à recevoir que nous pouvons nous donner, dans un mouvement naturel d'échange de notre centre vers  l'extérieur et de l'extérieure vers notre centre.

Ce double mouvement continue éguise notre intuition, sur laquelle nous pouvons nous appuyer pour passer à l'action en soutenant notre masculin intérieur.

Sans ce retour à soi, à notre centre, nous sommes projetés sans cesse à l'extérieur de nous, dans un passé qui maintient notre souffrance, ou un futur sans racine, nourrit par le stress et l'anxiété. Perdant la relation à nous même, nous nous épuisons et perdons confiance en nous, ainsi que notre foi à réaliser nos projets et notre être au monde.

En nous accordant  des pauses dans ces entre-deux, nous plongeons  un peu plus loin à notre rencontre, à ce qui nous relie au mystère du vivant. Nous apprenons à être présent, en relation avec notre essence.

Dans ces moments de présence, d’accueil à ce qui est, ce qu’il y a de dure en nous peut fondre et se remettre à circuler, dans le mouvement naturel de la vie. Nous sommes alors en relation avec le sacré(ça cré) en nous , en contact avec notre puissance créatrice qui est de recevoir, de transformer, par notre action et notre engagement à nous laisser traverser, enseigner.

Chaleureusement,,

Carole Mazzoni

Canal Souffle.com 

 

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