Comment désamorcer notre mental ?

 

"Parfois je ressasse en boucle des mots, des pensées, et je n'arrive plus à être vraiment dans ce que je fais. Je me sens hors de moi, déstabilisé(e) "
C'est un constat qui revient souvent dans nos sociétés, où le mental, l'intellect, a pris toute la place.

Nous cherchons alors des réponses à nos questions avec un seul bout de nous, une extrémité de notre être: notre tête.

Et qu'en est-il de nos émotions, de notre ressenti ? Comment peut-on les contacter ? Comment peuvent ils nous informer, nous enseigner si nous sommes enfermés en haut de notre tour ?

En tant qu'êtres humains, nous sommes des ponts, des canaux entre les deux polarités de la terre et du ciel. C'est en nous incarnant à travers ces deux polarités que nous retrouvons notre centre, notre unité, et que nous pouvons nous ressourcer.

Nous sommes alors reliés à la Source.

Quand une part de nous est coupée de la Source, nous sommes en déséquilibre. Nous sommes séparés et tiraillés entre le passé, le futur. Tout notre être tend vers l'extérieur, ou, est enfermé dans un tourbillon de pensés.

Alors comment désamorcer notre mental et retrouver le calme intérieur ?

En unissant nos polarités, par le développement de notre attention et de notre présence, à travers des exercices simples.

En posant notre attention sur nos points d'appuis, là où nous sommes.

Debout ou assis, en étant témoin dans un premier temps, de la manière dont nos pieds sont en relation avec la terre, en laissant le poids de notre corps être soutenu par elle.

En observant tour tour nos différents points d'appuis, pieds, ischions, dos, mains, nous revenons à l'intérieur de nous, à la maison.

Notre attention nous ouvre à des espaces en nous, dont nous devenons témoins, à travers nos sens, notre mouvement intérieur,  notre inspiration et notre expiration, à travers le mouvement universel de la vie.

En nous ancrant dans la terre, nous redevenons des êtres réceptifs et ouvrons notre canal dans son axe vertical. Le haut de notre corps et notre mental peuvent se détendre. Ils sont portés, ancrés dans leurs fondations: pieds, jambes, bassin, à travers le soutien de la terre.

Une qualité de silence et de présence s'installe et nous nous sentons régénérés, présent, dans l'accueil de ce qui est.

Nous ne cherchons pas à fuir ou combattre les émotions et tensions qui sont présentes. Nous les observons, nous leur donnons notre attention, sans nous identifier à elles.

Pour vous donner une métaphore, c'est un peu comme observer les nuages dans le ciel: tailles, poids, couleurs, densités, et observer en même temps le mouvement du vent qui les fait circuler et disparaître, pour laisser place à la lumière.

Les réponses ne tardent pas à venir. Elles se donnent, par l'entremise de la présence, sous forme d'images, de sensations, de synchronicités.

La suite prochainement!

Bonne journée à tous et à toutes.

Chaleureusement,

Carole MAZZONI

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